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Être à la source. Avant le “il était une fois”.
Je cherche une écriture universelle pour tous dans laquelle le plus jeune y a toute sa place.


Écrire, mettre en scène, aller à la rencontre des tout-petits, me place à la source de ce qui fait jeu, symbole.
Ici l’émerveillement, le vivant, l’avant références, le retour au sens et aux sens.
Quelle belle invitation ! Être aux côtés des tout-petits, c’est entrer dans du grand et du singulier.
C’est une respiration basse, une écoute, des regards d’une grande intensité... L’air est plus léger, plus mouvant. Le rythme est différent. Entre changements, évènements et répétitions, il me faut prendre le temps, toujours, avec variations.

Écrire pour eux, c’est comme écrire une nouvelle, réaliser un court métrage, tracer un trait au calame, composer un Haïku. Le défi est grand, il s’agit d’être au rendez-vous, ici et maintenant. Y être à moitié serait prendre le risque de les perdre, il ne sont pas encore polis par le temps. Mais soyons délicats, prenons soin de ne surtout pas les “captiver”, il s’agit d’autre chose ici, il s’agit de leur faire une vraie proposition de traversée et d’entrer avec eux quelque part ! Leur proposer de toucher à ce qui fait imaginaire.


Lorsque je les accueille je leur dis parfois : “Partir en spectacle c’est comme partir en voyage et nous ne savions pas que nous allions voyager ensemble aujourd’hui, c’est jour de fête !” Les accueillir c’est aussi donner la main à l’adulte qui accompagne l’enfant, pour le rassurer, car souvent c’est une première fois.

– Aude Maury, directrice artistique

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> Le clown et le tout petit, article de Aude Maury
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